Apprenant la nouvelle le lendemain, il prononça un discours au club des Jacobins dans lequel il accusait l'Assemblée par ses faiblesses de trahir les intérêts de la nation. Maximilien de Robespierre foi guilhotinado em Paris no dia seguinte, no 10 thermidor do ano II (28 de julho de 1794), sem ter sido julgado, juntamente com o seu irmão Augustin de Robespierre (também membro da Junta de Salvação Pública) e dezessete de seus colaboradores durante o golpe de 9 do Termidor, dentre eles, seus dois grandes amigos, companheiros desde o início de sua jornada, Saint-Just e Couthon. Toutefois, le ministre, auquel il avait adressé de nombreuses louanges dans son mémoire, le déçut. Nesta escola, onde estudou durante nove anos, entrou em contato com o pensamento radical. Maximilien, lui, est gravement blessé à la mâchoire sans que l'on sache précisément si c'est le gendarme Charles-André Merda dit Méda[281],[n 7] qui lui a tiré dessus ou s'il s'agit d'une tentative de suicide. Pureza Fatal - Robespierre e a Revolução Francesa, SCURR, RUTH/SCHILD, MARCELO RECORD. Lui-même était installé dans un meublé, au troisième étage, du no 9 de la rue de Saintonge, dans un quartier éloigné des Tuileries. Enfin, le 9 thermidor - 27 juillet 1974 Jacques-Nicolas Billaud-Varenne reprocha à Robespierre son indulgence, expliquant : « La première fois que je dénonçai Georges Danton au Comité, Robespierre se leva comme un furieux, en disant qu'il voyait mes intentions, que je voulais perdre les meilleurs patriotes[214] ». Jean Jaurès contribua à ramener Robespierre au devant de la scène avec son Histoire socialiste de la Révolution française (1902-1905), tout en ouvrant vers les Hébertistes et les Enragés. Os seus apoiadores chamavam-lhe de "O Incorruptível". – comme l’âme de la « dictature jacobine », imposant un régime de terreur. Après un long silence, une tentative de conciliation fut orchestrée par Saint-Just et Barère le 5 thermidor (23 juillet). Robespierre y revient dans son journal, Le Défenseur de la Constitution en stigmatisant les longs silences, d'octobre 1791 à mars 1792, des ténors de la Gironde (Brissot, Condorcet, Vergniaud, Guadet, Gensonné) à l'assemblée législative, qui se sont toujours gardés de formuler de telles mises au point, alors même qu'ils avaient déjà dénoncé le ministre de la Justice, comme agent de la contre-révolution[58]. Autre affirmation de cette presse : Robespierre aurait machiné, en accord avec les « tyrans étrangers », la Terreur pour dégoûter les autres peuples des principes révolutionnaires[291]. La génération de 1848 bénéficia, quant à elle, de la publication de l’Histoire parlementaire (1834-1838) de Philippe Buchez et de Pierre-Célestin Roux-Lavergne, et de l'achèvement de la réimpression de l’ancien Moniteur (1840-1845) par Léonard Gallois, qui vinrent contrebalancer les mémoires et témoignages, subjectifs, des contemporains. Au terme de la séance du 10, Robespierre se rendit aux Jacobins, où il résuma son réquisitoire et critiqua le projet d'adresse de la section de la Halle-aux-Blés, dont les excès de langage, à ses yeux, produisaient « des effets terribles dans les départements ». Il invoquait pour cela les multiples discriminations électorales : « le décret du marc d'argent... les distinctions ridicules entre les citoyens entiers, les demi-citoyens et les quarterons ». Au second semestre, ses interventions à la tribune devinrent de plus en plus fréquentes : en une année, il avait vaincu l'indifférence et le scepticisme de ses collègues[41]. La Révolution va reprendre un cours plus rapide, si elle ne s'abîme dans le despotisme militaire et dictatorial[103] ». C’est à vous, citoyens collègues, d’apprécier ces observations, que j’ai cru devoir vous soumettre, « Pressez le Comité d’instruction publique d’organiser promptement l’éducation nationale, l’instruction publique, les fêtes. L'attitude de Robespierre à l'égard du général fut d'abord circonspecte. Rendons-les au bonheur, à la patrie, à la vertu, en leur rendant la dignité d’hommes et de citoyens ; songeons qu’il ne peut jamais être politique, quoi qu’on puisse dire, de condamner à l’avilissement et à l’oppression, une multitude d’hommes qui vivent au milieu de nous ». L'assemblée nationale existe-t-elle encore ? Appel adressé à la section des Piques, celle de Robespierre, par le Comité d'exécution de la Commune dans la nuit du 9 thermidor, avec la signature interrompue de Robespierre (Ro…) et une tache (de sang ?) D'abord applaudi, le discours de Robespierre suscita finalement l'inquiétude parmi la Convention travaillée par les adversaires de Robespierre, qui finirent par obtenir le soutien du groupe du Marais, peu soucieux, après la victoire de Fleurus, le 26 juin 1794, de maintenir le gouvernement révolutionnaire et le dirigisme économique. Si l’on accordait une somme suffisante pour la célébration des fêtes décadaires, nous verrions bientôt le peuple oublier le dimanche et se façonner aux usages républicains. Os novos conceitos do século XVIII - a fraternidade, a igualdade e a liberdade - eram vetores do seu pensamento. No 1 frimaire, Robespierre inaugura uma cruzada contra o ateísmo. Entre Thermidor et l'Empire se développe la légende noire de Robespierre, à travers les faibles drames de Godineau (La Mort de Robespierre, ou la Journée des 9 et 10 thermidor, 1795) ou d'Antoine Sérieys (La Mort de Robespierre, 1801). Il s'agissait pour Dufay, Mills et Belley d'évincer de la commission le créole Simondes, un proche de Page et de Brulley. Le 11, Vergniaud fut suivi dans cette voie par Pétion et Guadet, qui, profitant de l'absence de nombreux Montagnards, envoyés en mission en province, retourna l'accusation de conspiration en faveur d'Orléans contre Robespierre, Danton et la Montagne et demanda la mise en accusation de Jean-Paul Marat, pour avoir initié et signé une adresse des Jacobins aux départements accusant la Convention de renfermer la contre-révolution dans son sein – le décret d'accusation fut voté le lendemain sur un rapport du comité de législation[156],[157]. Ceux qui entendirent la radicaliser et l’étendre aux pays voisins, autour des dirigeants du club des Cordeliers, Hébert, rédacteur du Père Duchesne, le journal des sans-culottes, François-Nicolas Vincent, secrétaire général du ministère de la Guerre, Charles-Philippe Ronsin, chef de l’armée révolutionnaire parisienne, avec l’appui de Commune, reçurent a posteriori celui d’Hébertistes. C'est un « despotisme de la liberté », totalement distinct du despotisme défini par Montesquieu, car la force est ici utilisée contre les ennemis de la république[199] ». », « une grande flexibilité aux circonstances, la science d'en profiter, sans savoir les faire naître », « son authenticité [laissait] souvent à désirer », « l'inventeur de l'exécrable et fameuse journée du, « aucune chance favorable à [son] ambition », « les assassinats sans nombre dont il se rendit coupable », « n'a pas été dépassé par l'abondance de sa documentation », « à organiser avec le maximum d'ampleur la célébration du deuxième centenaire de la naissance de Robespierre », « en particulier à organiser, en son honneur, un hommage solennel, une journée dans les écoles et les universités, à favoriser par de larges subventions les travaux historiques, les expositions et les œuvres dramatiques », « Dans cette sagesse fin de siècle, Robespierre n’a pas vraiment été réintégré dans la démocratie française. Maximilien de Robespierre resta célibataire. » Le lendemain, Jean-Marie Roland de la Platière, après avoir présenté un tableau de la situation de Paris, demanda à lire les pièces justificatives de son mémoire, parmi lesquelles se trouvait une lettre qui laissait entendre que Robespierre aurait préparé une liste de proscription[133]. Selon Mathiez, quand Marc-Antoine Jullien de Paris, envoyé en mission par le comité de salut public dans les départements maritimes, l'alerta sur le comportement de Jean-Baptiste Carrier à Nantes[190] et de Jean-Lambert Tallien à Bordeaux, il demanda leur rappel, de même qu'il réclama celui de Paul Barras et de Louis Fréron, en mission dans le Midi, de Stanislas Rovère et François-Martin Poultier, qui organisaient dans la Vaucluse les bandes noires pour s'emparer des biens nationaux, de Joseph Le Bon, dénoncé pour ses exactions en Artois, et de Joseph Fouché, responsable des mitraillades à Lyon. Le 10 août 1792, dans l'après-midi, il se rendit à l'assemblée de sa section, la section de la place Vendôme, qui le nomma, le lendemain, son représentant à la Commune insurrectionnelle, puis aux Jacobins, où il esquissa, dans un discours, les mesures urgentes à prendre : le peuple ne devait pas se démobiliser, mais exiger la convocation d'une Convention nationale, La Fayette devait être déclaré traître à la patrie, la Commune devait envoyer des commissaires dans tous les départements pour leur expliquer la situation, les sections devaient abolir la distinction entre « citoyens actifs » et « citoyens passifs » et créer des sociétés populaires, afin de faire connaître la volonté du peuple à ses représentants. Maximilien de Robespierre, ou Maximilien Robespierre[1], est un avocat et homme politique français né le 6 mai 1758 à Arras (Artois, aujourd'hui Pas-de-Calais) et mort guillotiné le 28 juillet 1794 (10 thermidor an II) à Paris, place de la Révolution (actuelle place de la Concorde). Nous sommes arrivés au dénouement du drame constitutionnel. En nivôse an III, Galart de Montjoie publia une Histoire de la conjuration de Maximilien Robespierre, biographie mêlant des « révélations » issues de la presse thermidorienne, des racontars issu des Actes des Apôtres et des résumés des comptes rendus parlementaires[293]. Toutefois, il admet la nécessité de lois pénales qui la limitent contre les risques de diffamation personnelle. On relève aussi que Robespierre ne signa pas la veille, 2 Floréal an II-21 avril 1794, l'ordre de suspension d'envoi du décret d'abolition aux Mascareignes, pourtant signé par les cinq autres collègues du CSP[243]. D'après sa sœur Charlotte, une Mlle Anaïs Deshorties, belle-fille de sa tante Eulalie, aima Robespierre et fut aimée de lui ; en 1789, il la courtisait depuis deux ou trois ans. Dans la nuit, une colonne armée s'empare de l'hôtel de ville, où Robespierre se trouve avec ses partisans. Na véspera de sua prisão, Robespierre proferiu o que pode ser considerado o seu epitáfio: "A morte não é o sono eterno. Em abril de 1789 Robespierre tornou-se deputado pelo Terceiro Estado da região de Artois. Recolhidos pelo seu avô materno, um rico homem de negócios, Maximilien foi colocado no colégio da sua cidade natal com a idade de sete anos, o que lhe garantiu uma educação conforme os padrões de uma família de posses da época. Ch. Élu par l'assemblée électorale accusateur public de Paris le 10 juin précédent par 220 voix sur 372 votants[62], il venait de démissionner de sa charge de juge au tribunal de Versailles, qu'il occupait théoriquement depuis le 5 octobre 1790, et devait leur expliquer ses raisons. Si « Robespierre ne figura pas au cabaret du Soleil-d'Or avec les principaux moteurs d'insurrection qui bientôt allaient entraîner les masses populaires à l'assaut des Tuileries », avec son discours du 29 juillet, « il fit mieux, il mena les idées au combat, et, gardien jaloux des principes décrétés en 1789, il chercha, avant tout, à empêcher la Révolution d'aboutir à la dictature ou à l'anarchie ». : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Emmenée au Comité de sûreté générale, où elle fut interrogée, Cécile Renault ne s'expliqua ni sur ses motivations ni sur l'acte lui-même qui reposait uniquement sur la déclaration d'agents du Comité de sûreté générale et du Tribunal révolutionnaire[277]. D'après son biographe Jean-Clément Martin, il a sous la Législative à l'instar des Girondins purement et simplement cautionné le massacre de la Glacière d'octobre 1791 et accepté l'amnistie du 19 mars 1792[56]. Parmi ceux qui se sont réclamés de Robespierre, figurent notamment le mouvement chartiste anglais, un certain nombre de républicains et de socialistes français des années 1830-40 – on a parlé de néo-robespierrisme[316] – (comme Albert Laponneraye, éditeur des Œuvres de Robespierre et des Mémoires de Charlotte de Robespierre, Philippe Buchez, qui a publié une Histoire parlementaire de la Révolution, Étienne Cabet, auteur d'une Histoire populaire de la Révolution française de 1789 à 1830 ou Louis Blanc, qui a écrit une Histoire de la Révolution française) instruits par Philippe Buonarroti, mais aussi les mouvements socialiste et communiste (avec la monumentale Histoire de la Révolution française de Jean Jaurès ou les travaux de l'historien Albert Mathiez). Télécharger des livres par Dandelot Date de sortie: January 1, 2009 Éditeur: Max Eschig Nombre de pages: 76 pages Manuel de l'étude de prix pour les entreprises du BTP: Contexte. Il ne jugeait pas indispensable de frapper un émigré par définition hostile aux principes[189]. Dans son numéro du 25 pluviôse an II-13 février 1794 il présenta l'extrait du livre d'anticipation, L'an 2440, écrit par Louis-Sébastien Mercier en 1770 qui imaginait la victoire d'esclaves noirs insurgés dans une colonie, comme une prédiction. Menacé après la fusillade du Champ-de-Mars, il accepta l'offre de Maurice Duplay, un entrepreneur de menuiserie, qui lui proposait de loger chez lui, 398 rue Saint-Honoré. Florence Gauthier, « Inédits de Dufay, Santerre, et L. Leblois au sujet de l’arrivée de la députation de Saint-Domingue à Paris », Yves Bénot, « Le rapport Saint-Just sur les colonies », dans, Claire Blondet, « Quand les terroristes font le procès du colonialisme esclavagiste, les esclavagistes organisent son oubli » Florence Gautier (dir), Jean-Claude Halpern, « Sans-culottes et ci-devant esclaves », in. Flammarion. Le cortège se rendit ensuite sur une place publique, où, au pied d’une belle colonne de granit d’une seule pièce, qui fut autrefois sculptée par les Romains et que les invariable Monnaidiers ont consacré à la mémoire de Marat, le procureur de la Commune, monté sur le soc de la charrue, prononça un discours analogue aux circonstances, après lequel on mit le feu à tous les confessionnaux de la commune, qu’on y avait amoncelés ; la fête finit par force farandoles et des cris répétés de Vive la République ! Dès le 1er avril, à l'annonce de la trahison de Dumouriez, Jean-François Varlet avait fondé à l'Évêché un comité central révolutionnaire, dit le comité de l'Évêché, tandis que Jacques Roux provoquait la formation d'une assemblée générale des comités de surveillance de Paris, qui obtint le soutien de la Commune et de son procureur, Pierre-Gaspard Chaumette, mais entra en concurrence avec le comité[144]. Réédition abrégée de l'édition en deux volumes de 1961. Simondes fut ainsi remplacé par le capitaine Chambon. J'y ai vu d'un côté des membres patriotes qui cherchaient en vain le bien de leur pays, et de l'autre, des traîtres qui tramaient au sein même du Comité contre les intérêts du peuple[180] ». Ce démantèlement du système de l'an II, et particulièrement de l'appareil répressif n'aboutit pas, cependant, à la mise en accusation de tous ceux qui avaient organisé la Terreur et en avaient largement profité en mettant la main sur les biens des nobles et des banquiers exécutés, ces derniers chargeant Robespierre de tous leurs méfaits et n'hésitant pas à falsifier les documents historiques. Dans ses fonctions, il se distingua, notamment lors de l'affaire du paratonnerre de M. de Vissery, où il fit un plaidoyer devenu célèbre, en mai 1783, et de l'affaire Deteuf, qui l'opposa aux bénédictins de l'abbaye Saint-Sauveur d'Anchin[27] ; comme avocat, il publie une douzaine de mémoires judiciaires, qui montrent son goût pour les causes célèbres[28]. Vous saviez qu’un ministre, dénoncé par vous- mêmes, les avait livrés à une commission tyrannique, dont les jugements arbitraires n’étaient que des listes de proscription contre les bons citoyens »[59]. Le numéro 7 du Vieux Cordelier, qui ne parut pas, réclamait le renouvellement du Comité et une paix aussi rapide que possible. Si maints historiens estiment qu'il disposait d'un ascendant réel, le considérant comme le « maître » du comité de salut public, de la Terreur, de la révolution ou de la France[183],[184], plusieurs autres contestent l'idée qu'il y ait exercé une quelconque prépondérance et jugent qu'au contraire, il fit l'objet de vives contestations parmi ses collègues[185],[186]. Pierre Auguste François de Burcy (général de brigade) André Burthe (général de brigade) Jacques Butraud (général de brigade). Alors que la régression feuillante de l'été 1791 parvenait à son aboutissement, les triumvirs réussirent le 24 septembre à faire révoquer le décret du 15 mai 1791 relatif à l'état politique des gens de couleur dans les colonies, qui n'admettait pourtant que « les gens de couleur nés de père et de mère libres [...] dans toutes les assemblées paroissiales et coloniales futures », à condition qu'ils aient « les qualités requises ». Toutefois, selon Ernest Hamel, il proposa également à la Commune de remettre au peuple « le pouvoir que le conseil général a reçu de lui », c'est-à-dire d'organiser de nouvelles élections, proposition finalement rejetée, sur l'intervention de Manuel[120]. Ceux qui voulurent arrêter la Terreur, jugée inutile et dangereuse, autour de Danton et de Desmoulins, reçurent le surnom d’Indulgents. Maximilien de Robespierre est l'aîné d'une fratrie de cinq enfants et il perd sa mère à l'âge de six ans. Le Journal de la Montagne du 22 messidor an II-10 juillet 1794 rendit compte de la fête de l'Être Suprême à Brest par son collègue du Comité de Salut Public, Prieur de la Marne, placée sous l'angle de l'universalité des principes dont la liberté des Noirs qui sera maintenue après Thermidor jusqu'en 1802[271]. La Convention thermidorienne arrêta, immédiatement après la chute de Robespierre, ces annonces et lectures d'adresses de félicitations[249]. Robespierre apparaît dans des ouvrages historiques d'Alexandre Dumas (Louis XVI et la Révolution, Le Drame de 93), ainsi que dans plusieurs de ses romans fleuves : le cycle des Mémoires d'un médecin (on trouve quelques allusions dans Le Collier de la reine, Le Chevalier de Maison-Rouge et surtout dans La Comtesse de Charny) et les deux parties de Création et rédemption (1863), Le Docteur mystérieux et particulièrement La Fille du marquis. Dans ce texte, explique Hervé Leuwers, Robespierre veut démontrer que « le gouvernement révolutionnaire repose à la fois sur la vertu, parce qu'il est républicain par essence, et sur la terreur, parce qu'il est despotique par nécessité. Em 31 de Março de 1790, assumia a liderança do Clube dos Jacobinos, vindo a tornar-se, até o fim de Setembro de 1791, um dos principais oradores da Assembleia Constituinte. Frequentou o Colégio Arras, onde aprendeu um pouco de latim e oratória. Ainsi interprète-t-il leur attitude sur le massacre de la Glacière et les arrestations qui suivirent : « Vous saviez particulièrement que les actes de violence, reprochés aux prisonniers, n’étaient que les funestes représailles des lâches assassinats commis par les défenseurs de l’aristocratie et du despotisme papal, dans la personne des auteurs de la révolution, de leurs frères, de leurs parents, de leurs amis ; vous connaissiez les manœuvres employées pour les présenter aux yeux de la France entière comme des brigands. À partir de la huitième séance, le 9 septembre, l'Assemblée électorale résolut de discuter les candidats. Il prononça un ultime discours anti-belliciste avant la déclaration de guerre, le 26 mars 1792. Le 2 juin, elle finit par céder, sous la menace des canons de François Hanriot[162]. Napoléon confessait qu'à l'armée de Nice, il avait vu de longues lettres de lui à son frère, blâmant les horreurs des commissaires conventionnels qui perdaient, disait-il, la révolution par leur tyrannie et leurs atrocités, « Sire, cela a été un procès jugé, mais non plaidé. Il affirma à cette occasion : « J'aime à me persuader que, s'ils ne se sont pas levés avec nous, c'est plutôt parce qu'ils sont paralytiques que mauvais citoyens[175] ». Pendant son absence, de nombreux députés de la nouvelle Assemblée s'étaient inscrits au Club, dont les nouveaux députés de la future Gironde[71]. En 1769, grâce à l'intervention du chanoine Aymé auprès de l’évêque d’Arras, Louis-François de Conzié, il obtint une bourse de 450 livres annuelles de l'abbaye de Saint-Vaast et entra au collège Louis-le-Grand, à Paris[14],[15]. Elle se borna à déclarer la patrie en danger le 11 juillet[83]. Après les avoir exclus de tous les honneurs, même des droits à l’estime publique, nous ne leur avons laissé que les objets de spéculation lucrative. La version du 14 mai 2011 de cet article a été reconnue comme «, « le peuple français reconnaît l’existence de l’, 1791-1792 : guerre à l'extérieur et menace Lafayette, Accueil des fédérés de La Fayette à Paris, Alliance avec un bataillon des Marseillais pour un drame constitutionnel, La Commune de Paris face à la Législative, Comment dénoncer des traitres à la France entière, Articles, contributions, communications et notices biographiques, Gouvernement révolutionnaire, Convention, guerre et Terreur, « la réalisation d'un plan mûrement réfléchi et soigneusement étudié », « Périssent les colonies s'il doit vous en coûter votre bonheur, votre gloire, votre liberté », « chef de parti déclaré rebelle par un décret du corps législatif », « Il ira loin, il croit tout ce qu’il dit », « J'aime mieux voir une assemblée représentative populaire et des citoyens libres et respectés avec un roi, qu'un peuple esclave et avili sous la verge d'un sénat aristocratique et d'un dictateur. « le vrai bouc émissaire de la révolution, immolé dès qu'il avait voulu entreprendre de l'arrêter dans sa course […]. Éléonore Duplay ne se maria jamais et vécut le reste de sa vie dans le regret de son grand homme. » Patrice Gueniffey, « Robespierre: itinéraire d'un fanatique », Anatole de Gallier, « Robespierre, ses principes, son système politique » (, Voir Albert Mathiez, « Robespierre terroriste », dans, Maximilien de Robespierre (introduction et notes explicatives par, Jacques Solé, « Robespierre, apologiste de la Terreur (, The coming of the terror in the French Revolution, Cambridge and London, Harvard University Press, Cette phrase est attribuée à Reubell dans, « Citoyen notre collègue, nous avons emporté du sein de la Convention et dans notre captivité un sentiment profond de reconnaissance excité par l'opposition généreuse que tu formas le, « Qu'il seroit beau, Robespierre (si la politique le permettoit) dans le moment d'un hommage aussi solennel, d'annoncer une amnistie générale en faveur de tous ceux qui ont résidé en France depuis le temps voulu par la loi, et dont seroient seulement exceptés les homicides et les fauteurs d'homicide », « Ô toi, qui trois fois nous as garantis de la fureur des hommes cruels qui demandaient nos têtes ; toi, qui as si bien su distinguer entre les effets de l'erreur et du crime, c'est à toi qu'il appartient aujourd'hui d'achever ton ouvrage et d'accélérer la décision de notre part que mille et mille incidents peuvent encore reculer d'une manière indéfinie », Albert Mathiez, « Robespierre terroriste », dans, Benoît-Louis Le Duc, dit l'abbé Le Duc, né le. cit., 65 000 euros pour un lot de lettres d'Augustin Robespierre à son frère et des missives adressées à Philippe Le Bas, 750 000 euros pour les brouillons de discours, d'articles et de rapports de Robespierre, sommes auxquelles s'ajoute la commission d'achat. » À égale distance des factions, il condamna ceux qui auraient voulu voir la révolution rebondir ou rétrograder. À Paris, qui comptait alors 600 000 âmes, la fête réunit, d'après un contemporain, plus de 400 000 personnes[267]. Cette démarche aboutit, le 15 avril, à la présentation, par 35 des 48 sections révolutionnaires de Paris, d'une adresse au ton modéré mais qui comportait une liste de 22 « mandataires coupables du crime de félonie envers le peuple souverain », destinée à tous les départements pour demander leur accord, afin de contraindre les députés visés à se retirer de l'Assemblée. Durant le mois de novembre, tandis que les débats sur le procès diminuaient, le peuple était confronté à une pénurie des subsistances, et des troubles éclatèrent dans de nombreux départements. Depuis, les biographes de Robespierre, dans leur ensemble, ont plutôt eu tendance à minorer son rôle dans l'insurrection. Le 12 décembre 1792 au club des jacobins Robespierre répondit : "Pour apprendre au public à distinguer les écrits empoisonnés, je demande que tous les jours on donne lecture des deux plus mauvais journaux que je connaisse : Le Patriote Français et la Chronique de Paris. A morte da mãe e a crise do pai tiveram forte impacto sobre o menino que, por ser o mais velho, se sentiu responsável pelos irmãos. Les historiens Bernard Gainot et Jean-Clément Martin considèrent que dans la mesure où, après 1791, Robespierre combattit la politique belliciste des Girondins, il choisit tactiquement de rester muet sur leur politique coloniale émancipatrice[219],[220]. Cette fête, organisée à Paris par Jacques-Louis David, fut en effet la plus somptueuse, la plus grandiose de la Révolution. ), Gueniffey : «Robespierre incarne d'une façon chimiquement pure l'idée de la table rase» Published on June 16, 2016 in Le FigaroVox, Robespierre, Maximilien de (1758-1794).